levés de bonne et bonne humeur nous cherchons dès 8 h un monteur de pneus qui justement se trouve à 200 m de l’hôtel. Nous faisons la course avec lui pour démonter les roues, car visiblement il ne sait pas qu'il peut y avoir deux disques sur une roue avant et cherche à sortir les roues sans démonter les étriers.
Nous retournons à cet embranchement bien sur en retrouvant la pluie sur 20 km puis le prenons pour s'apercevoir en fait que le goudron s’arrête au bout d'un km; renseignements pris il reste au moins 70 km de gadoue sous la pluie sur les 115 que donne le GPS, autant dire qu'avec nos pneus neufs c'est impossible.
Puisqu'on en parle, les tourance de chez metzeler sont vendus pour être polyvalents, certes l'essayeur a du rentrer facilement sa 1200GS adventure au garage en coupant par la pelouse, mais sur la boue ils donnent autant de grip que des tongs dans une bouse fraîche. Donc nous devons finir notre périple en évitant toute piste humide. C'est décidé, le plus court en temps reste le Pérou, pas de Bolivie cette fois. Nous retournons donc prendre le bac sous la pluie, puis de l'autre côte du tambaqui,
nous reprenons notre progressions vers Rio Branco...mais sous un orage digne du déluge nous atteignons Centro Extreme, ou nous trouvons un hôtel, trempés comme au sortir du bain, fiers de nos 315 km.
Levés de bonne heure malgrè notre bataille nocturne anti-moustique vers minuit, nous décollons à 8 h sous un ciel menaçant. A part les pauses essence et restaurant, nous avançons si vite en évitant les orages que nous n'osons y croire en arrivant au Pérou à 16 h après 527 km de route mal entretenue et pleine de trous.
Une fois passé le pont frontière à l'entrée de Iñaparis nous avons l'impressions d'avoir changé de continent, ici tout est propre, ordonné, l’hôtel ressemble a un hôtel et le restaurant n'est plus une salle style cantine avec du riz des haricots et de la viande déjà trop cuite la veille.
C'est le Pérou!!
Ca devient trop facile là, c'est plus de l'aventure ..... (lol)
RépondreSupprimerToutatis