La cordillère des andes vue de la ruta 7

10) BR 230, on en voit le bout

12 février
Ce matin est un grand jour, le réparateur moto, Abel, nous a trouvé 500 réales par transaction internet et c'est super car le dab est toujours vide. Nous pouvons donc payer l’hôtel et continuer notre voyage.

Nous suivons la pluie sur la piste détrempée, ça roule pas vite car glissant, puis elle s’assèche de plus en plus nous permettant de rouler à 60/70 km/h. Au bout de 8 h, nous arrivons à Apui, 273 km plus loin...belle journée.



 13 février
Nous réveillons l'hôtelière pour le petit dèj à 6h, on ne savait pas qu'il y avait 1h de moins ici. Du coup on part super tôt; la piste est très roulante malgrès la pluie légère on y accrochera d’ailleurs notre record de vitesse en frôlant les 100 km/h.


Mais cela ne durera que jusqu'au bac sur le Sucunduri, ensuite et jusqu' au bout nous suivons la pluie sur la piste détrempée et pleine de bourbiers.



Alain en profite pour me rattraper au score des gamelles en égalisant les 2 que j'avais d'avance dans de superbes demi tour dont un complet.

 Néanmoins nous arrivons à notre étape prévue à Matupi après 213 km de bataille à 15h30 et trouvons un superbe hôtel avec douche CHAUDE...la première depuis Paris!!



14 février.
Super matinée, nous avalons les 120 premiers kilomètres en 2h30, avec les pauses photos et boissons, la piste est sèche et il fait très chaud, Cependant elle est défoncée et par endroit nous devons passer au pas tellement il y a de nids de poule.


Mais mon lapin s'arrête, la mémère azul a plus de jus! On démonte et nous voyons que les cosses du régulateur ont fondu, sans doute qu'elles on pris du jeux avec les vibrations, résultat: ben plus de jus dans la batterie...elle est sèche. Je l’héberge à bord de ma mob pour un tour de 25 km et au retour, nada rien du tout, même pas de quoi faire une étincelle.

Il fait beau, il reste 65 km pour Humaita, je part donc chercher une batterie, mais voila ici on peut compter sur elle quand on en a pas besoin, 35 km plus loin alors que je pouvais rouler à 100km/h, la voila la schuva!! et une belle genre orage tropical, heureusement je trouve un abris, mais la piste maintenant est pourrie.


 Ça ralenti ma progression, j'arrive en une heure au bac pour Humaita....une heure justement c'est le temps d'attente entre chaque bac. Enfin, pour attendre qu'il soit là! Le capitaine prend sa pause justement au moment de partir..et hop encore une demie heure d'attente pour qu'il démarre le ''airton senna'' bateau de remorquage de la barge.

Il me reste 1 heure pour trouver une batterie dans une ville inconnue, un samedi à 17h en plein carnaval! A 17h50, mission réussie, je sirote une cristal (prononcez kristao) bière du coin, en regardant arriver l'orage qui s'abat sur nous durant la traversée.

 Décidemment, cette piste, elle devient dure à terminer! Je mettrai une heure, en partie sous la pluie dont 20 minutes de nuit pour retrouver mon lapin avec sa lampe frontale, qui avait préparé le bivouac entre deux averses. Nous devorons le paquet de chips arrosé de deux kristao presque fraîches et hop...dodo avec les zanimos du coin.

15 février
Réveil de bonne heure, cause que les zanimso du coin sont bavards et que la pluie ça mouille, on plie tout humide, on enfile les fringues humides et on remonte la batterie à lapin, 6 ampères au lieu de 14, mais bon y'a que ça. Mémère est humide aussi et refuse de partir au quart de tour comme d'hab, il faudra la câbler pour la réanimer, et go pour les 65 derniers kilomètres de piste brésilienne. Quand je pense que certains on dit que la 230 était aussi dure que la 319 et que l'on y arriverai pas, ils devraient essayer pour voir...mais ça n'as rien à voir, la 319 est une ancienne route goudronnée et abandonnée alors que la 230 est une piste fréquentée et entretenue.

1h30 plus tard on attend airton senna comme hier: 1h30, ça nous laisse le temps de prendre le tidej, airton arrive sur les chapeaux de roues et défonce l'embarcadère de plus de 2 mètres 50, heureusement en terre. Il mettra 15 minutes à manœuvrer pour repartir tellement il est planté au sol surtout avec les deux quarante tonnes chargées dessus.
On traverse Humaita tout debout, juste une halte pour l'essence et pour boire un coup avec les militaires et on attaque enfin l'asphalte qui nous permet de rouler à un bon rythme.

On fera 305 kilomètres dans l'après-midi non sans quelque caprices de la mémère azul qui veut plus boire la gasolina du coin.
Traversée de porto velho au gps, car le seul panneau indiquant notre direction est placé à la sortie de la ville juste pour dire "t'as trouvé, c'est bien!"

La fin des TKC 80

A 18h nous trouvons un hôtel et nous partageons un panaki pêché de frais avec un meccano hélicoptère en échange de quelques kristao et une discussion anglo-hispano-bresiliaouch.

1 commentaire:

  1. Persévérance quand tu nous tiens !!!
    Les lapins font de la résistance !!!
    L important dans tout ça c est que vous progresser bonant malant certe mais l aventure ça se mérite !!
    J attends les tofs avec impatience !!
    Avec tous ces bains de boue vous aller rentrer avec une peau de bébé!!
    Courage on est avec vous par la pensée
    Bisous les lapinous

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