La cordillère des andes vue de la ruta 7

Sur la route d'Uyuni

 30 décembre.

Après une bonne nuit de repos, il fallait ça, on y retourne, par la route direction Santa Cruz, mais y'a des chances qu'on fasse etape avant, les villes de plus d'1 million d'habitants c'est pas notre fort..

Kilometre 50, à la sortie d'un bled, clac plus de cable d'embrayage sur la mémère blanca.

Y'a justement un réparateur de motobilettes pas loin, doit avoir un câble, bingo, il nous le pose en 1/2h, il est un peu plus petit, mais ça va dépanner. Il veut 10 Bob. On lui en donne 20, il a sauvé notre journée.


On repart, mais 5km plus loin on met les conbines avant d'affronter la pluis, elle va durer 150km.
On fait une pause à Concepción pour le plein d'essence car ici c'est compliqué, d'ailleurs la pompiste veut pas nous en donner, il nous faut chercher un bidon, ou sinon une plaque bolivienne, c'est vraiment le bordel avec l'essence ici! On fait comme d'hab, on fait semblant de oas comprendre et on bloque la station en attendant. Son collègue craque, vient la voir et tape la plaque d'une voiture, comme ça elle peut jous servir, avec le prix bolivien en prime.
Y'a une sorte de marché couvert avec des tables alignées plus loin, comme on a pas eu de ptit dej, on decide de manger la, on choisi notre stand, on a droit, à une soupe, et une assiette de rix avec du poulet sauce piquante, un monsieur nous offre un verre de jus de fruit, c'est cool. Il doit faire frais car la soupe fume.



Il pleut plus, on y re-va. Ah ben si il pleut encore sur pas loin de 50 km, en plus la route est pleine de trous, ils enlèvent de grands morceaux pour réparer, mais ils reboucher pas et mettent des branchages pour te prévenir qu'il y a un trou, sympa!
On arrive san Julián vers 
15h, on a moins bien roulé qu'hier sur la piste, mais on a eu de la chance d'avoir la pluie aujourd'hui. On trouve un hôtel et on se décide a chercher une plaque pour la GS d'Alain.
Au bout d'une heure de visite de la ville et de discutions, on pense a faire faire un autocollant qu'on mettra sur un support plastique avant de la fixer sur le porte plaque.
Alain attend devant la boutique du sérigraphique.

Et voila le travail.

Il reste plus qu'a trouver un support, justement devant l'hôtel y'a un jerrican, on va couper un morceau à l'opinel, et basta.

On a fait quand même nos 315 bornes, avec les aléas qui occupent nos journées habituelles, ce qui porte le score à 3622 km.

31 décembre,
On se lève frais et dispos à 6h, le temps de se faire un kawa, nos ablutions et hop, on peu charger les brèles qui nous attendent devant l'hôtel.

31 décembre,

Le patron nous offre le desayuno juste avant de partir.

En sortant, on voit un poste essence, mais il ne veulent pas nous en vendre, la suivante veut bien, mais il faut faire un bidon...on y comprend rien, mais bon, on a pas le choix, on emprunte un bidon de 20 litres qu'on transvase dans les mob, tous les autres font pareils! Quelle est cette coutume?
On part vers SantaCruz, peu avant un poste frontière nous traversons le rio grande o guapay, a coté d'un magnifique pont métal de la voie ferrée désaffectée.



On passe ensuite le poste frontière, sans encombre, même avec la plaque de la GS d'Alain dans le fond de son sac.
Il nous faut traverser de part en part Santa Cruz, on mettra bien une heure, en plus il fait chaud, on decide de reprendre du carburant, et là re belotte, il faut un jerrican, il nous en fournissent un de 6 litres, que l'on remplira 2 fois.


En face, se trouve le Chernobil burger dont les oignons rose fluos sont par ailleurs très bon.


On attaque la route de montagne, 70 km de régal, ça faisait 3000 km qu'on attendait ca, ya pas a dire, la cordillère, partout, c'est cool, et ici, en plus la route est neuve, on est seuls sur la route, les autres roulent au moins 25km/h moins vite!
Juste avant amaipata, une jolie cascade nous attend.

On arrive à Amaipata, on trouve direct la Posada del sol, c'est trop beau, presque européen, la personne presente nous explique que demain c'est-à-dire férié, et donc ils ne prennent pas de locataires ce soir, grrr, donc on fait la tournée des hôtels dans une ville bondée de caisses a 50 000 euros comme on en a pas vu une encore en Bolivie! 
La place accueille une sorte de marché de Noël et les 7 hotels que l'on visite n'ont pas de place.
On décide de pousser de 20km pour trouver fe l'essence et un hôtel à Mairana.
Une fois installés on cherche une licoreria pour y trouver du vin Bolivien.

Une fois douchés il est temps de souhaiter la bonne année, 19h, c'est le top chez nos amis et familles.



Puis on va en ville, on visite la magnifique place illuminée, et oui ici il illuminent!
On cherche un resto ouvert le soir du 31, et on trouve une pizzeria dans une ruelle.
On commande notre pizza en espagnol et soudain le patron nous parle dans un français parfait, il est d'origine toulousaine et franchement la pizza est de qualité française, ici, c'est tout dire. On boit un coup avec lui, du jus de fruit, mais il nous parle de lui, comment il a a teri là et non à Amaipata, qui est un repère de bobos de santa cruz, en gros le Gstaad de la bolivie, mais bon, avec les pieds dans la latérite quand même.

On rentre à l'hôtel boire notre bouteille de Terruno oporto, vin qui tire quand même 16,2 ch, mais très sucré, genre vin cuit.
Mais on ne tient pas jusque minuit, bonne année à tous!
Les 310 km du jour nous portent à un total de 3932 km
Demain, objectif Sucre, Capitale de la Bolivie, à 2790m.

1er janvier,

Les lapins toujours au travail, on roule les jours fériés, y'a moins de monde.
On commence par réparer mon graisseur de chaine et poser la plaque sur la GS bianca.

A 9heures on met les voiles, c'est parti pour une magnifique journée dysneyland du motard, 359 bornes de route de montagne, on a bien arrondi les pneus.
Et tout ça sans ennuis, juste du mal a trouver une pompe, en fait on en a trouvé 2 qui n'avaient plus de gasolina, à Aiquille, du coup on hésite, soit on dord là, soit on tente d'arriver sur la réserve, on choisi l'option 2, et on a bien fait car on à trouvé un bouclar qui en avait 30km plus loin, on en prend 10l qu'on partage, et on repart tranquille.
A la demande générale quelques photos:



A part quelques passages n travaux, la première partie la route est quasi neuve, un regal.
On fait une pause dans un village et on mange devant la boutique.



Ensuite on repart, il nous reste 150km, de plus en plus beaux, mais la route est plus abîmée, parfois c'est de la piste.




Plus loin...



Puis nous arrivons a Sucre, que nous mettons 1h30 à traverser, on y tient, c'est férié, ya presque personne.



On trouve une pension très propre, sur la route de Potosi, il font poulet frites pour ce soir, nickel.


Encore une super belle journée aujourd'hui, l'année commence bien, avec 374 km, on en est à 3807 km aux latines.



Bolivian aventury

 27 décembre,

C'est parti pour la dernière étape au Brésil, 269 km jusque San Matias, petite ville Bolivienne encastrée dans le Brésil 



On part vers 7h30, il fait frais et on avance bien sur une route toute droite entre les fazendas.

Le décor change un peu, les montagnes apparaissent sur notre gauche, les vaches ont moins de palmiers à disposition, mais c'est couvert et il fait frais, genre 28.

On s'arrête resserrer les sacs, on bois un cafe dans une station, une ptite bière à 11h, et on arrive à la frontière.



Frontière étrange, on s'arrête vers les militaires, mais ils s'en foutent, bresiliens comme boliviens, ils disent bien boujour, serrent les paluches, mais pas de tampon sur le passeport, la frontière est visible, on passe du goudron à la piste et 5 km plus tard on tombe sur un christ, bienvenido a san matias!
J'avais repéré un hotel avec piscine, mais y'a plus d'eau dedans!
Il est beau quand même et on a deux chambre pour la moitié du prix d'une au Brésil.
On se douche, on va faire un tour en ville, on trouve le bureau de change, et on mange une glace, on fait les boutiques, on y trouve des vis pour mon porte paquet dont les rivets ont sauté.



On retourne en ville le soir, y'a pas grand chose on trouve un plat de poulet avec riz et frites pour 10 bob et du jus de fruit a tomber par terre, acerola, mais pas comme chez nous, ici c'est orange, une tuerie!



Il fait encore un bon 28, on va se coucher sous la clim.

On frôle les 3000 km avec 2993 aux compteurs des GS

28 décembre,

On se lève vers 6h, il fait encore bon, 28 maxi.
On va voir le boss mais y'a personne, on cherche le tidej, mais y'en a pas, juste du café, gratuit, certe mais tres tres tres sucré.
On decide de partir en rando chercher du miam en ville.


On revient avec du café soluble des fruits des biscuits des olives, de la bière pour l'apéro, des pates bolino pour midi et un short de rechange pour moi, tout ca pour 157 bob, soit 20 euros, on est plus au Brésil !


Petit déjeuner en terrasse pendant que c'est encore supportable, ça doit passer les 35 à 11h.
On lave le linge, on lave les mobs et c'est deja l'heure de l'apéro, et voila la sieste qui arrive.


La journée passe vite on décide d'aller en ville pour changer des euros pour toute la bolivie, faire le plein d'essence, se faire couper les cheveux, et manger un morceau.
Le change c'est ok, on cherche LA station a la sortie du bourg, bien sur il n'y a aucun panneau indicatif, on y arrive à 18h. Le taulier arrive et nous dit:" la estation esta aperta de la siete a mana desde la cuatro a tarde". Putain, on l'croit pas ça! On voulait partir à la fraiche et demain on va se taper la queue pour de l'essence a 7 du mat'!!!!
Du coup on repart chez le peluqueria, on mange des brochettes et va finir nos bieres à l'hôtel.




29 décembre,

On devait partir a la fraiche, car ce jour grosse etape, piste de 300 km par temps très chaud. A 6h50, on est devant la pompe, la seule du bourg.

A 7h pétantes le personnel ouvre, ils sont le double des clients ça devrait aller!
On est les premiers à la gasoline, et là, explication le prix c'est pour les boliviens, Pour les autres y'a un tarif par pays....pas de chance, il a pas la France, donc on paye comme les allemands 8,45 le litre au lieu de 3,65! Mais bon, comme on a pas le choix, on fait le plein au tarif de 1,10 euros le litre au lieu de 0,49, pas de chance.
On attaque la piste à ka sortie du poste essence, et c'est clair, si c'est tout le long comme ça ça va pas etre facile.
Au bout d'une heure on s'arrête boire un coup, il fait deja bien 32 à l'ombre.

Ça commence bien, ma gourde s'est ouverte avec les vibrations, car ici il n'y a pas que les vaches qui ont du lait, les toles aussi et y'en a plein la piste.
 On fait une seconde pause une heure plus tard, car on a du mal à se voir, pour éviter la poussière, le second roule au moins à 500m, donc on fait des pause régulières, là, nous voyons que la roue avant d'alain a prit un gros choc sur un pierre, par chance il n'a pas crevé.

Arret suivant, c'est sa plaque qui a disparu, on ne sait comment, ni ou.


On repart, on est à la moitié, pressés de passer avant les grosses chaleurs, mais à 11h il fait vraiment très chaud et on commence à fatiguer alors qui'il reste 100km, dans un village y'a un resto, on s'y arrête on prend une bouteille de guarana fraiche de 2l,, à la moitié, on décide de manger un morceau, roti de porc, frites, nouilles au menu. On échange les photos avec le personnel et on repart pour le dernier bout.


Encore 2/3 pauses pour arriver à finir, c'est vraiment raide comme piste, soit tu roules à 30 et ça fait que sauter, soit tu passes le 80/90, et là tu survoles la piste, genre ski dans la poudreuse, sauf qu'il faut anticiper à mort et que si on tombe, ça peut etre grave.
On trouve de l'eau dans un village, et en route pour les 30 derniers, dont 25 sur la réserve.

On arrive au bled bien fatigués, par bonheur la pompe est à l'entrée et le gars nous fait le tarif Bolivien, soit 0,49 euros le litre. Dans la foulée on trouve l'hôtel avec piscine une douche et plouf.

En arrivant, je vois ça sur ma plaque, elle a du prendre une pierre, celle d'alain aussi, je pense.

On va manger un p'tit bout et au dodo.
Avec les 315 km de ce jour on en est à 3307 km de notre aventure.