La cordillère des andes vue de la ruta 7

Le commencement de la fin.

 28 février, 

Couchés à 3h, on ne fait pas grand chose aujourd'hui.

Juste des courses et recherche de souvenirs.

A midi, ou plutôt 14h, gustavo nous prépare des milanesas, escalopes panées avec tomate et fromage, et une purée de papas, puis on réfléchi dans la chambre. (Dodo en fait!)

Le soir, Empanadas aux goûts variés, avec vins de Mendoza blanco y tinto.

On palabre jusque 1h, et hop au dodo, on a du retard.

29 février,

Ce matin, après le tidej, on part en courses acheter de quoi faire notre repas de départ à la française.

On va aussi chercher des herbes à maté, car on y pris goût.

Puis on sirote une bière en attendant que les braises se fassent pour l'asado de midi


On retourne chez le marchand de souvenirs, et sinon, on glande, on y arrive bien.
Le soir nous préparons le dernier repas chez Gustavo, apéro avec fromage bleu et saucisson, accompagnés de Fernet-Coca.
Puis en plat, riz, poulet à la crème et citron et ratatouille.
On fini la soirée à écouter des artistes Francais et Argentins, à 2h, extinction des feux.

1 mars,

Février nous a offert un jour de plus, mais mars est arrivé, et avec lui notre avion retour.
Nous devons préparer nos sacs, allégés de quelques articles, et alourdis d'autre objets offerts par Gustavo, récupérés sur notre route ou achetés dans des boutiques de souvenirs.

Entre autres Gustavo nous offre une wiphala, drapeau représentatif des peuples d'Amérique latine que nous ne manqueront de déplacer dans nos prochains voyages en remplacement du "made in jura"

On va signer le vente de la GS devant notaire avec Gustavo, puis on fini les restes de l'asado d'hier, avec la ratatouille.
Ivan le fiancé de Delfina nous invite à boire un maté pendant son entrainement de foot, on y va avec plaisir; ce sera sans doute notre dernière activité argentine.

On boit un maté durant les dernières minutes histoire de repousser le plus possible les adieux.
On fait une dernière photo souvenir.

Oui, on gardait la surprise, pour nos compagnes, nous nous sommes fait un tatoo tous les trois durant ces derniers jours.

Gustavo nous pose à l'aéroport, encore des au revoirs difficiles.
Une dernière vue sur buenos aires


2 mars

Ce jour commence par le repas du soir à bord de l'avion, goût français, mais préparé à Buenos Aires, c'est pas si mal. Il nous faut dormir ensuite, car nous devons nous décaler pour notre arrivée en France.
Puis dodo devant un film, et dodo sans film, jusqu'au réveil vers 6h30. 13h d'avion c'est long, mais au réveil nous avons deja fait la moitié.
On regarde un autre film, histoire de passer le temps et Air France nous sert le petit dej, il est 10h30, comme ça il n'auront pas a nous servir le repas de mdi, bien vu!
On arrive à 15h50, un oeil au hublot, oh pt'1: 7° et la pluie...beurk.

La course dans Roissy commence, 15 minutes de marche jusqu'à la frontière, encore 5 pour la réception bagages, pas la peine de courir, il faut encore 10 mn pour que les sacs arrivent sur le tapis!
On marche encore 15 mn pour trouver les accès gare et TER, il est temps de se séparer....







Iguazú, la fin del viajé.

 27 février,

Levé à 5h ce matin, uber vient nous chercher pour nous livrer à l'aéroport où nous attend notre avion sur le tarmac.


Malgré l'état des pneus on monte quand même on verra bien à l'atterrissage...


L'avion n'est pas très stable et on est serrés comme dans un bus d'autant qu'il est plein à craquer. On atterrit comme un tank en parachute, mais on est saufs.

On prend le premier taxi pour le parc d'iguazu, et à 10h pétantes on fait la queue pour acheter les billets d'entrée.



On attaque la balade, il fait doux, genre 31°, c'est très bien aménagé et au bout de quelques centaines de mètres la foret s'ouvre sur les chutes en fer à cheval.

C'est immense, au moins 10 fois spivice, le débit est énorme, et le bruit va avec.



Nous faisons toute la galerie supérieure, genre 1700 m plus retour, et on fait une pause à la station du train. On le prend pour aller sur un autre site, mais il nous ramène à l'entrée, on le reprend dans l'autre sens et il nous font descendre à la station de depart, la destination finale, à 7000 m est juste fermée, mais le tarif reste le même.

Ici, les singes ne sont pas sauvages et volent même les bouteilles aux touristes.

Les oiseaux non plus d'ailleurs.

Du coup on s'attaque à la galerie inférieure pour avoir du frais, il fait bien 36° à l'ombre.

Et d'en bas.la vue est encore plus impressionnante.




On avance encore, y'en a pour 3000 mètres, mais ça vaut le coup!





Nous avons même trouvé où est tournée la pub Ushuaia, mais la vahiné n'y était plus.




On fait une pause avant de rejoindre l'entrée, venir en avion c'est cool, mais le changement de climat en 1h30, c'est pas facile, on sue comme des boeufs attelés.

Heureusement, nous sommes limitrophes du Brésil, et donc après de fortes chaleurs vient la shuvia! Mais les lapins ont l'habitude, dans le sac à dos il y a......le blouson de pluie!!

Dernière sortie, et dernière pluie.

La carte à jour de nos points google.


Nous nous rendons en bus à Pertu Iguazú histoire de brûler les heures ailleurs qu'à l'aéroport.

Le retour vers Buenos Aires est plus folklorique, nous avions reçu un mail de flybondi pour nous dire que le vol était décalé d'une heure, et donc arrivée à 1h30, nous prenons notre temps à la brasserie Patagonia de Puerto Iguazù, en commandant "una parrilla por dos" une planche avec du boeuf, du filet de boeuf, du chorizo et du boudin grillé avec des papas fritas.

Vers 21h on s'inquiète du retour, l'avion est à 23h40, on prend un taxi pour rejoindre l' aéroport, on y est donc 2h avant le décollage, impec! 

Sauf que l'enregistrement chez flybondi est d'une lenteur affligeante, pour pas attendre debout on attend que la file diminue vu qu'on a pas de bagages à enregistrer, jusqu'à 22h30.

On fait la queue pour l'enregistrement et on passe à 23h15!!

On monte à l'embarquement, porte 6 comme indiqué sur nos tickets, mais la queue est porte 3 comme indiqué sur les panneaux d'affichages.....jusque 23h30 ou c'est ....porte 6.

Sur le panneau est indiqué depart prévu 23h40, alors que pas un seul passager n'est dans l'avion à 23h33.

Et c'est là que nous nous apercevons qu'il ont changé d'aéroport d'arrivée !! Il etait temps, une fois passé la porte, plus de wifi pour prévenir Gustavo qui aurait été nous chercher de l'autre côté de Buenos Aires!

On monte dans l'avion à 23h55, il décolle à 00h40, avec une heure de retard en plus de l'heure de décalage, on retrouve Gustavo à 2h30, un peu rincés de la journée, mais des images plein la tête !

Retour à Buenos Aires

 21 février,


Debout à 6h pour le lever du soleil, mais il y a de la brume...les photos sont quand même sympas.



Les seuls autochtones vus en 1h de balade.

On attend 9 h que la boulangerie ouvre, on est pas pressés, on a que 220 km de prévus.
On quitte Aguas Dulces avec regrets, c'est vraiment un bel endroit, pis au revoir à l'océan. 
On prend la route vers l'ouest, c'est beau, des vaches des chevaux et des palmiers. 

Au bout de 50 kilometres, on commence à comprendre le réseau routier uruguayen: toutes les routes goudronnées mènent à Montevideo, les autres c'est de la piste. Un peu comme une toile d'araignée, tout ce qui va au centre est goudronné, les parallèles, en piste.
Donc comme on veut couper à travers le pays, ben c'est piste, ou pire, route dégradée ou en travaux. 

Du coup, sur les 220 prévus, on fait 150 de piste, et c'est pas si facile avec les pneus usés que l'on a, ils ne sont plus du tout directionnels, et dans la sablette, vont un peu où ils veulent.

On arrive à José Batlle y Ordóñez, collé à un autre village presque abandonné: Nico Perez.
Le centre de l'Uruguay, c'est un peu comme le sud du Brésil, y'a plus de vaches que d'habitants.
On trouve un hôtel, qui faisait restaurant avant, mais plus maintenant, c'est le seul, mais il n'y a pas de réceptionniste, la supérette en face nous propose de l'appeler, elle arrive 5 minutes plus tard.
 On ne peu pas payer par carte, heureusement la banque est en face, ce sera pareil au resto ensuite, c'est bizarre ce pays, tu as une remise jusque 20% quand tu payes par carte, et ici ils n'en veulent pas, le black prime.

Ça fait un bail qu'il ne passe plus, dans toute l'Amérique latine c'est pareil, ils ont abandonné le train.
On a fait 235 km, du coup soit 16 697 en tout, normal que les pneus soient usés!

22 février,

Levés de bonne heure, après un petit déj chilien, décidément, le service c'est pas le fort des Uruguayens, on décolle à 9 h 76.
On passe à la pompe, non seulement il est à 1€ 90 le litre, mais en plus il faut des espèces, on claque ce qu'il nous reste, et on repasse à la banque chercher des "efectivos". 
On s'arrête pour la photo souvenir de Nico Perez.

On enquille la ruta 7 direction Montevideo, il est encore 9 h 76, j'adore cette horloge!
Du coup on a décidé d'allonger un peu l'étape pour s'assurer de ne pas faire encore 150 km de piste, on a plus droit à l'erreur, il faut que nous soyons le 26 à Buenos Aires.
La route est belle, enfin le paysage car il y a des trous partout, parfois on se croirait sur le plateau milvaches.

D'autres fois, les forêts d'eucalyptus sont ravagées par des coupes franches.

Après le sud, on oblique vers l'ouest direction Florida, puis vers le nord pour Durazno.
En y montant, des fermes usines et une voie ferrée toute neuve indiquant une production de viande de boeuf intensive, la principale activité du pays avec le bois d'eucalyptus et le tourisme.
On arrive à Trinidad vers 13h78, on prend un sandwich à la station le temps de prendre rdv avec notre gite.
Puis on visite le centre de cette ville carrée pour trouver une superette.



Puis les 2 papys rentent à l'HEPAD siroter leur bière devant youtube jouant du sting.
Et pendant  que je redige le blog, lapin se fout ma gueule!
A 20 h on rejoint le restaurant repéré pendant notre escapade, ce sera brochette de boeuf et patates à la crème, presque un gratin dauphinois.

270 kilomètres qui nous feront passer les 17 000 demain, avec 16  957.

23 février,

On traine un peu, moins de 200 km prévus pour aller jusque Mercedes.
On prend la ruta 3 histoire de pas y aller direct et de passer voir un grand lac de rétention au nord.


Puis la route traverse en deux fois la retenue, et on prend à gauche pour redescendre vers Mercedes, elle passe sur le barrage et l'usine hydroélectrique.

La retenue est immense et le débit de l'usine très important si l'on en juge au débit du rio negro qui en sort.


On arrive à Mercedes vers 13 h, on mange un morceau au bord du rio negro, justement.
Puis on va chercher notre meublé à 7 km d'ici.
En pleine campagne, on va etre au calme, au loin, les eucalyptus poussent tel des cotons tige.

Après la sieste et le maté, on va visiter le centre et on traine jusque 20h, ouverture des restos, du coup on reste manger dans la brasserie de la place.





Voilà il nous reste une semaine avant l'avion, mais on a encore des choses à faire.

Une journée de 195 km soit 17 152 en tout.

24 février,

On quitte notre maisonnette à 9h78, direction Mercedes, puis la frontière, qui est à peine à 30 km.
On commence à avoir l'habitude cela fait la onzième du voyage, le plus dur c'est de leur expliquer où trouver ce qu'ils cherchent sur la carte grise pour l'importation provisoire.
Ici, c'est top, on fait tout en une seule fois l'émigration et la douane, entrée et sortie, trop facile! Ils pourraient l'appliquer partout.
Du coup à 11h72, on est a la première station Puma pour faire le plein à 90 cents le litre au lieu de 1,90, et prendre café et media luna pour 1,38 chacun au lieu de 8 à Punta del este. l'Uruguay c'est vraiment trop cher pour ce que c'est!

À 13h, on s'arrête dans une Parilla, on commande une côte de porc chacun (en fait on aura 2 chacun, c'est la portion normale) avec salade, frites et 2 bieres: 11 euros, le prix d'un sandwich bière en uruguay.
Bref on est content de retrouver l'Argentine, c'est sans conteste le pays le plus agréable de l'Amérique Latine.
Puis, on descend la ruta 12, jusqu'à l'embranchement de la ruta 46, qui fini en piste 3 kilomètres avant Villa Paranacito, le bout de la piste au bord du Rio éponyme.



On trouve notre hôtel facile, mais pour trouver l'hôtelier ça a été plus difficile.
On prend les clefs vers 15h71, et après la sieste on va dans la piscine pour parfaire notre bronzage.

En fin d'après midi, et donc pour l'ouverture des boutiques, nous faisons le tour du village, espérant aussi trouver un resto pour ce soir.

Après avoir parcouru presque toutes les ruelles, goudronnées ou non, le soleil se couche, et les mosquitos se lèvent.

Heureusement, en attendant le taulier vers 15h, un locataire argentin nous avait donné le code wifi, et une bombe d' anti moustique, on aurait du se douter de quelque chose....
Du coup, on renonce à manger au resto au bord de l'eau qui est en train d'ouvrir, car même si il nous piquent pas on en a toujours qui tournent autour de soit, et c'est stressant, d'autant qu'ils sont assez balèzes. On rentre avec des sandwich, du coup.

205 km qui viennent faire un total de 17 357 km.

25 février,

Aujourd'hui repos à Villa Paramoskito.
Repos, courses, piscine, maté, repas, sieste, bière, balade, recherche pizzeria, apero-pizza....dodo. 

La pluie s'installe et commence à remplir la piscine.

On va attendre la pizza devant la maison-restaurant.
On est pas les seuls à attendre...

26 février,

Ce matin il pleut mais pas comme prévu, ce devait être modéré et les orages de la nuit on fait sauter la Wifi...
Du coup la piscine déborde !

On décide d'y aller sous la pluie, de peur que la piste soit completement inondée.
Cela se passe bien, mais à 30 km/h, une fois arrivés sur le goudron, même avec des flaques et des nids de poule, on est soulagés, et déjà trempés.
On fait une pause à la première station, il nous reste 100 km, mais la pluie se calme un peu.
On fini le reste de notre dernier voyage en GS avec une pluie fine.
Nous retrouvons la maison de gustavo sans GPS, et il nous attends dans le garage avec la table sur laquelle trône une bouteille de champagne et 4 flûtes !


Mise en scène avec les drapeaux....



Fabian nous rejoint après le super repas concocté par Gustavo, boeuf à la tomate et spaghettis, et nous partons les 4 pour officialiser la vente des motos chez une sorte de notaire.
Pour une raison inconnue, le notaire ne veut pas officialiser la signature car nous sommes français, ils en trouvent un autre mais ce sera pour le 28 au matin.
En attendant, Fabian va chercher sa gilera 650, avec le même moteur Rotax que les GS et nous propose de l'essayer.


Ça tire court, au point que l'on se demande si c'est le même moteur, et on est sur les bras comme sur une Aprilia ou une Ducati.
Bon allez maintenant faut se coucher tôt, demain le uber vient nous chercher à 5h30....
Il etait temps d'arriver!


210 km aujourd'hui pour un total final latin de 17 567 km.