La cordillère des andes vue de la ruta 7

12) C'est le Pérou

18 février
Réveil à 7h après digestion de notre pizza au feu de bois arrosée d'un vin rouge genre Ventoux, (oui, oui, du vin au Pérou!) nous entendons un bruit familier....la pluie; pas une petite, genre j’inonde les rues. Du coup on se presse pas pour démarrer, on prend même notre temps pour le tidej en terrasse, lorsque la lumière fut coupée.

Bon, la chambre est sombre et en plus faut rouler, à 11h tout est chargé, on y va; mais au bout du village, contrôle police et douanes, nous faisons la queue pour tamponner les passeports, mais là, y'a un blem, pas de tampon de sortie du Brésil! Ben .....c'est à dire que on c'est pas arrêtés en sortant, pasque en entrant on est aussi passés tout droit, donc pas entrés non plus au Brésil, du moins sur le passeport. Mais le gars insiste, on ne peu pas entrer au Pérou si on est pas sortis du Brésil; reste plus qu'à retourner à la douane brésilienne, la, on sent que ça va être compliqué. Ben en fait, non, le douanier nous tamponne la sortie sans problème, nous retournons aux douanes péruviennes, tout cela sous une pluie battante.


 Nous obtenons aussi notre tampon d'entrée, tout est ok? Ah ben non, faut passer aux bureau des importations pour les mémères! Une fois là bas il faut leur fournir des photocopies des passeports, de notre bordereau d'immigration provisoire, de la carte grise et du permis de conduire. Donc nous allons au commerce d'à coté, mais trop facile, le copieur est en panne, il faut descendre la rue jusqu'au prochain commerce ayant un copieur..et il pleut toujours, bien sur. Bref, on y arrive, on retourne aux douanes, nous sommes accueillis dans un bureau ou trône un magnifique copieur tout neuf, mais vaut mieux rien dire, on tient à passer cette foutue frontière....le gars regarde nos papiers bizarrement, et nous demande notre nom, notre pays et ville de résidence, la marque de la moto, en fait, il est incapable de lire les documents fournis! Nous importons donc la mémère azul sous la marque alain, modèle marcel !!!!
Une petite heure plus tard nous passons enfin de l'autre côté de la barrière, mais il est 14h!


Nous prenons enfin la route, toujours sous la pluie et pour 240km jusqu'à Puerto Maldonato. Là , après avoir trouvé ou dormir nous nous essayons au taxis du coin, genre triporteur vespa, et là, faut être détendu, car ça roule pas trop vite, mais de façon étrange, tout au klaxon, du genre poussez-vous je passe, le problème étant qu'il font tous ainsi!

Mais cela suffit à nous amener au centre ville ou nous trouvons la casa de la cerveza, pour siroter une corona citron. Puis retour au dodo (heureusement que j'avais la carte de l'hôtel sur moi!) après le resto, demain faut rouler, il nous reste 600 bornes pour le Titicaca.

19 février
Réveil à 6h et départ à 7h, ce matin c'est parti sur les chapeaux de roues.  A 8h, on s’arrête pour le tidej, super c'est marqué desayuno sur le resto. Une fois à table, nous nous apercevons que les voisins de table en sont au riz côtelettes; ici ils courent comme des fourmis, ils mangent pas, ils ingurgitent, la serveuse nous apporte déjà couverts et condiments lorsque que nous lui demandons un café....nous l'aurons après 10 minutes d'attente, normal c'est un nescafé. Nos voisins ont fini de manger depuis longtemps quand nous lui faisons comprendre que l'on mangerait bien quelque chose avec. Elle nous indique la boutique, ou nous trouvons gâteaux et lait en boite, hummmmm trop bon le premier tidej péruvien.


Nous reprenons la route et commençons a grimper, ben oui, c'est que jourd'hui on attaque la cordillère! On monte tranquilles et peu a peu la foret change, les arbres diminuent de hauteur, mais le ciel reste couvert; à midi nous nous arrêtons manger un bout et regardons l'altitude au GPS: 706 mètres, y'a encore du boulot.


 Nous repartons et la ça grimpe sévère, le paysage est majestueux, ici les torrents sont rivières, les rivières des fleuves, des cascades coulent à travers la foret, vraiment très beau.


Nous traversons un village en pensant qu'il est le plus haut du coin, à 3700 m, erreur, le plus haut que nous traversons est à 4350 m, mais le paysage est hallucinant, nous sommes submergés par la hauteurs des montagnes avoisinantes, des falaises immenses nous surplombent, les premiers lamas paissent dans la toundra, nous traversons un plateau avec en toile de fond des sommets enneigés et le ciel enfin bleu.



 Il ne nous faudra que 3 h pour arriver au col le plus haut, le col Oquepuño, à 4873 m, nous n'en croyons pas nos yeux, mais la tête tourne, le temps d'un fou rire style j'ai 2.5 g. et nous redescendons à la ville la plus proche car en plus il commence à faire froid.



Nous arrivons à San Antòn vers 17 h, le GPS indique encore 4006 m, mais nous sommes crevés par les 450 km de montagne et l'altitude, nous trouvons un hôtel et un sachet de feuilles de coca, il est vrai que ça passe le mal de tête.



Puis dodo des images plein la tête.
Demain il nous faut repartir en direction du lac Titicaca.

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