La cordillère des andes vue de la ruta 7

Virée Uruguayenne

16 février,


Levés à 7h30, une p'tite douche et un café, et on peu charger le sac léger concocté pour l'Uruguay, il a perdu au moins 15kg!!!


On traine un peu avec Gustavo et Silvina, puis on passe à la station Gulf au bout de la rue pour faire le plein. On enquille ensuite l'autopista qui va droit au port ....en principe.


1/2 h plus tard, on rate la sortie, car pas indiquée, on se retrouve sur autre autopista qui amène les camions au port, puis après 1/2 h encore de pérégrinations diverses, nous trouvons une entrée pour le port, mais c'est pas la bonne, ici c'est le port marchand, les militaires nous indiquent par où passer pour le terminal Buquebus, et effectivement, une fois sur la route, dans le bon sens et à 400m, le port est indiqué!! Alléluia! Nous voyons le terminal Buquebus, il est 11h20, nous passons tous les contrôles en 1/2 h, on est même en avance pour embarquer, super.


Le ferry part du port avec seulement 10 mn de retard, mais les lapins n'y sont pour rien!

On déguste les milaneses de Gustavo que l'on fait glisser avec une bière Andes IPA.

Bière de luxe, jusque dans les détails.

La traversée est rapide, 54km/h au GPS, mais bon, c'est le ferry le plus cher de notre carrière  de baroudeurs, sauf peut etre celui de la Corse, par contre la sortie du port est moins drôle.

On est les premiers derrière un Argentin en KTM avec qui on a tapé la discution sur nos voyages respectifs, lui, passe la douane, mais nous, Francais, nous devons faire une importation provisoire en Uruguay, facile, il suffit de retourner au terminal.

A la quatrième personne, on nous dit d'attendre que les 500 passagers aient fini de récupérer leurs bagages pour que le douanier nous fasse l'importation, 1/2 h plus tard c'est ok, il met 15mn par moto environ, le temps que la sortie du port ferme.

Nous retournons chercher un douanier pour sortir, il met 10 minutes pour venir, du coup on sort sans contrôle; on a mis plus de temps pour sortir du port que le bateau pour venir de Buenos Aires!!

On fait les 800m restants qui nous separent de notre hôtel.

On va en promenade dans Colonia, c'est très beau, ancien, effectivement la ville porte bien son nom, c'est très colonial.


La ville historique forme une presqu'île sur le fleuve Uruguay ou rio de la plata , toutes les rues y mènent.



On sort de nuit, 19h45, pour aller au resto repéré pour son offre paella (dire paécha) sous le vieux phare.

On a fait 47 km, qui nous portent à 15922 km latins.

17 février,

Encore une grasse matinée, avant le tidej de l'hôtel, un peu synthétique.

On part se balader au soleil.


La vieille ville est vraiment jolie.




On s'arrête boire un café, et au retour, on retrouve le panneau en céramique vu hier soir, représentant un vieille carte de la région en français.





Après un sandwich et une bière, payés le prix d'un bon resto en Argentine, une bonne sieste et on sort les mobs pour aller à la playa del real.



12 km à 35 km/h maxi, mais qui font 15934 km, les 16 000 seront pour demain.

Un poisson sur le port, et au dodo.

18 février,

Ce matin, il fait un peu gris à 9h pour attaquer la ruta 1, qui va à Montevideo. Elle débute par une allée de palmiers sur plusieurs kilomètres, puis elle se transforme en autopista, avec péages. Mais les motos ne payent pas si tu trouves le petit passage à droite pour les mobylettes et vélos.
On arrive vite à Montevideo, et on met 1h30 pour la passer en suivant le bord de la rivière Plata.


Puis on passe par le vieux quartier Espagnol dont les vieux batiments sont abandonnés, pour de nouveaux un peu plus loin, là où la plage commence, c'est étrange d'imaginer que c'est une embouchure et non l'océan.

Une fois passé Montevideo, on prend la route côtière qui nous mène à Punta del Este, mais ce que nous craignions depuis Montevideo est bien là, c'est exagérément urbanisé, on se croirait à Alicante!
1km avant l'arrivée, le cadavre d'une baleine attire les foules, pourtant ca sent la mort depuis la route.


Du même endroit on aperçoit Punta del Este et sa péninsule, ainsi qu'un bateau traine couillons en croisière.

On arrive à notre hôtel, qui est écrasé par les tours environnantes, avec une piscine de la taille d'une boite à chaussures, dont l'eau est sale, comme la chambre d'ailleurs. 
Pourtant y'avait vue sur mer!

On fait un tour à la plage, mais elle est même pas belle, pleine de rochers, du coup on va boire une bière au tarif parisien pour avoir la WiFi et trouver où aller demain.





La chambre étant trop petite pour y faire quoi que ce soit, et en plus la wifi n'y fonctionnant pas, nous allons au restaurant avant l'ouverture et nous attendons sur place pour commander des risotto aus crevettes et champignons, mais y'avait plus de champignons, apparemment.
Cette ville passe 12 000 habitants à 450 000 en saison, la costa brava uruguayenne.

On se couche tôt, heureusement on a été réveillés par les orages toute la nuit.
On a fait 344 km quand même, de quoi claquer les seize mille cette fois avec 16278 km

19 février,

Levés de bonne heure du coup, on se casse avant 9h pour aller prendre un tidej dans une boulangerie, bar à café, deux croissants et un cafe pour seulement 8€50, en fait, on se croirait à nice, mais sans la classe, ils sont fous ces uruguayens! Mais on leur en veut pas, on fait le tour jusqu'à la punta del salinas avant de partir.


Puis on suit la côte, et là, on se régale, c'est beau, sauvage, bref naturel et pas envahi par le capitalisme.



On arrive sur la Laguna Garzon, et son pont en forme de rond point.




On y croise une magnifique R5
On rentre un peu dans les terres pour profiter des paysages et surtout l'odeur des eucalyptus.
Puis on oblique à l'est pour aller à Paloma (adieu).

On trouve une guinguette sur la playa pour manger un morceau, chivito, spécialité du coin.


On retourne dans les terres avant Aguas Dulces, paysages de campagne assez spécifique.

Puis on arrive à notre destination, c'est juste ce qu'il nous faut, la plage, les petites maisons, un truc pas trop touristique, quoi.





On trouve notre pension où Martina nous accueille à bras ouverts.


Puis on va à la plage se baigner, on est à 150 m.






 

On a pris 2 jours, demain c'est playa et visite.
184 km ça fait 16 462 km.

20 février,
Bon dodo, et tidej sur la terrasse.

On va faire une tour du village après la baignade du matin, on fini par trouver une panaderia qui fait le café noir.
Enfin, un breuvage noir, dans un gobelet en plastique pour la modique somme de 1,5€! Tu m'étonnes qu'ils tournent au maté!

Du coup on decide d'acheter la bouffe pour midi, y'a une boutique de pâtes, on y viendra tout à l'heure.
A midi et quart on y retourne, elle est déjà fermée. Du coup on va à la supérette chercher des tomates un oignon et un citron, des chips et des raviolis pour ce soir.
C'est l'heure de la plage, juste après la sieste, on visite l'autre côté du village (4120 habitants).




Demain on attaque le retour sur Buenos Aires.


2 commentaires:

  1. Super photos et ses commentaires, je suis fan de votre blog, merci beaucoup et encore un grand bravo à vous deux. Vous vivez cette aventure que jamais vous n'oublierai malgré toutes celles déjà faites
    A bientôt

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  2. Magnifique les photos... Bonne continuation à vous

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