La cordillère des andes vue de la ruta 7

Direction Buenos Aires

 10 février,


Ça devient dur de se lever tôt car on a tendance à se coucher de plus en plus tard, résultat on décolle à 9h30 et on doit encore prendre le tidej à la station qui est à 14km.

Y'a une queue d'au moins 10 voitures ici ca fait une heure, et au moins 10 clients à la cafet', ici c'est 35 mn.

Heureusement on fait que 260 km aujourd'hui, de route droite et sans intérêt, du coup, ben y'a pas de photo!

Ah si!
On arrive à Rio Colorado, vers 14h30, on y trouve un resto , mais comme y'a pas d'électricité depuis 11h ils ne peuvent pas griller la viande sur le barbeuc, ce sera un filet de poulet, donc !?
Ensuite on visite la ville, environ 10km avant de trouver un hotel qui n'ouvre pas à 18h30.
On sieste un coup puis on ressort à 20h30 pour finalement manger une pizza dans notre hôtel, puis une glace dans le jardin de la gare.

Du coup on totalise 14 900 km

11 février,

Levés à 8h00, le tidej dans l'hôtel, on charge et on passe à la station, 1h encore à attendre sous le soleil que le pompiste serve et encaisse 7 voitures.
Du coup on quitte la ville à 10h. La route aujourd'hui est plus sympa, il y a des arbres de plus de 2 metres, et un peu de relief. Au début, la route se dégrade grave, puis comme par miracle elle devient nickel sur les 200 suivants.

Oups j'ai faillit marcher dessus en allant au pipi!

On s'arrête dans une station, y'a que ça d'ouvert c'est dimanche, pour boire un coup, on prend pas d'essence y'a au moins 12 voitures par file, y'a une autre station à 87 km.

Du coup à la suivante c'est super, que 4 voitures, donc 35 mn, puis que 3 clients à la cafetería, donc 20 mn, c'est pas possible, sont croisés avec des escargots et des tortues!!
On a passé 2h30 dans des stations pour 3h de route.
Du coup on est lancés on file jusque Carhué, ville thermale, construite dans les années 90, en remplacement de Villa Epecuen, inondée.
On trouve un hôtel spa d'époque qui s'écroulera tout seul d'ici dix ans maxi vu l'entretien dont il est doté.
Ce soir on sort en ville après avoir trempé dans de l'eau à 35 degrés et si chargée en sel que tu peux rester assis dedans sans toucher le fond.

Faut chercher les marches on voit pas à 5cm sous l'eau.

N'empêche, on a fait 385 km, 15285 en tout aux latines.

12 février,

Petit dej presque Chilien sauf que la confiture rouge a pas le gout de tagada ...on a pas trouvé ce que c'est, la orange non plus d'ailleurs.
On part visiter Villa Epecuen, on a de la chance il ne pleut plus, hier soir il a plu 5mn après notre retour du resto!
En bon lapins, on prend pas la bonne route, faut dire qu'il n'y a pas d'indication et qu'il y en a une qui passe dans le lit du lac, on prend donc celle qui va au musée. 








On a faillit se noyer, nous et les mobs, et les pneus avec leur 15 000 km nous ont pas aidés.
Du coup on finis trempés et sales, on peu prendre l'autre sentier.


Vue magnifique sur les flamands roses.
On arrive à l'abattoir en premier puisque situé depuis 1938 entre villa Epecuèn et Carhué.



On longe ensuite les ruines des quartiers exterieur de l'ancienne ville, les vaches on investi les lieux.

On arrive au guichet d'entrée, 2000 pesos par personne, puis on visite la cité balnéaire inondée 10 ans, et donc en ruines.





Puis on arrive au bord du lac, avec le vent et sa couleur, il paraît presque agressif, apparemment plus haut qu'en 2014 sur le film red bull.




Sur le chateau d'eau douce qui alimentait la piscine il est inscrit le niveau auquel l'eau est montée en 1993, impressionnant !

On rentre, on mange un morceau à Carhué, puis on fait le plein et on fonce à Nueve De Julio où on a reservé un appartement.
On y arrive vers 18h, après 300 km avec le vent un peu latéral.

Les motos sont à l'abri on va grignoter des empanadas...
345 km aujourd'hui, 15630 en tout, on va frôler les 16000 demain à buenos aires.


13 février,

2 mois pile poil après notre décollage de Paris, nous arrivons à Buenos Aires, ou plutôt dans la banlieue à Castelar après 245 km de route et d'autoroute toutes droites.
On sort ce matin de Nueve De Julio, par une dernière piste de 5 km histoire pas perdre la main. La station est fermée, mais on va prendre le tidej, et, juste après, le camion citerne à fini de livrer la gasolina, on peut donc faire le plein, c'est raccord.
On fait une pause pipi à 100km, puis on s'arrête programmer le GPS à la sortie du péage, à 210 km environ.
Voilà, la route du jour est finie, il est 13h, on a raté les 16 000 de 125km!!! 15875.
Mais on assiste à de grandes retrouvailles.


Elle a encore ses autocollants lapins aux lat(r)ines de nounours!!!


Repas en famille avec Silvina, Lucretia, Delfina et Gustavo, Mauro, lui, nous rejoint plus tard.

Puis on prend le maté et Gustavo et Mauro lancent le feu, il y a un demi porcelet à cuire à l'asado.


A 23 h, on passe à table, et à 1 h dodo, on en a besoin.

14  février,

Aujourd'hui, comme tous les autres, réveil naturel. Café et biscuits à partager avec boni sur la terrasse.

Il fait soleil, lapin enfile le sombrero dakar de Gustavo.

On boit aussi un maté en organisant la suite de notre voyage, 

Gustavo est aux petits soins, il nous balade ensuite en ville, nous amène à un bureau de change, puis dans un magasin où trouver des souvenirs non chinois, chez le coiffeur, et à son resto de travail.
Rue Gustavo.

15 février, 
R.A.S.
Journée de repos encore, nous visitons les quartiers autour de chez Gustavo en Jeep Cherokee V6, pour aller en course et surtout pour acheter les billets du ferry pour traverser demain la baie qui nous sépare de l'Uruguay.
Le voyage reprend demain😉.

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