La cordillère des andes vue de la ruta 7

Retour vers le nord

 31 janvier,

Lever du soleil sur notre maison, enfin presque , faut sortir pour le voir et ça pèle ! Ici c'est facile, comptez un degrés de moins que l'heure et ca se stabilise à 12 ou 13 heure. 7°à 8h, 8°à 9h, 9° à 10h......et 13° de 14h à 20h.


On prend notre temps pour charger et partir, on a que 220 km à faire jusque Rio Grande.

On attend qu'il fasse 9° pour y aller.  La vue est belle en partant on fait un dernier coucou au canal Beagle et sa chaine de montagnes enneigées inhabitées .

On attaque direct la montagne, à 300m d'altitude on arrive sur une belle vue des Andes fuegiennes.
On arrive à notre station service de Tolhuin où nous nous réchauffons des 100 premiers km de froid, et encore, on a de la chance, on a fait toute la terre de feu sans pluie jusqu'à présent.


Nous traversons a nouveau les forets qui semblent pétrifiées, puis on rejoint la côte qui ici n' est accessible qu'à pieds.

On arrive tôt à Rio Grande, et ca tombe bien car on est fatigués, on a besoin d'une sieste, ce doit être le cumul, car aujourd'hui nous n'avons roulé que 220km.

On fait des courses et nous profitons de la cuisine de notre hôte, Silvina, pour préparer des pâtes aux moules.
Total du voyage : 12500 km

1 février, 

On attend la fin de la pluie pour charger, il est 9h30, on à traîné un peu en prenant le tidej, Silvina fait une photo, de recuerdo, et on y va.

A peine sortis de la ville, la route est sèche et le vent commence à se lever. On rejoint l'océan avant San Sebastián.

On passe la frontière comme une lettre à la poste 35 mn en tout.
Puis on prend la route vers le ferry.
On connait la route, depuis Ushuaia, y'a que celle-ci. Au croisement que nous avions pris en descendant pour chercher un hôtel,nous savons qu'il y a un spot avec des pingouins, notre pote motard anglais nous l'avais confirmé.
Lapin veut pas venir, la piste est trop gravillonnée et le vent commence à nous taquiner. Nous décidons donc que j'y vais seul. Pour l'aller, ca va super, je fais les 14 km de piste en 20 minutes.

C'est un lieu organisé, avec visite guidée par 15 personnes maxi. Les explications sont en anglais et espagnol, j'ai presque tout compris.
Les pingouins viennent ici par couple pour couver 5 semaines leurs oeufs, car dans cette baie, il n'y a pas de prédateurs, en effet les orques ne rentrent pas dans le détroit de Magellan et en plus ils ont de l'eau douce dans cet embouchure d'une petite rivière.
On ne peut pas s'approcher à moins de 50 mètres pour ne pas les déranger, nous sommes dans un abris, face à un vent de gueu, et comme ça ils ne nous sentent pas. Il fait un froid de pingouin!

Par bonheur, à notre disposition il y a des longues vues, j'ai pu faire des photos à travers.
Le reste est dans ma tête, notamment la baignade dans la rivière, leur difficultés à remonter sur le bord....
Justement comme on parle de difficultés, j'ai eu un mal de chien à rejoindre mon lapin, au point de presque regretter d'y avoir été, le vent de trois quart face est si violent que j'ai faillit finir au tas 4 ou 5 fois.
Sur la route c'est pareil, on a jamais vu un vent pareil, les 90 km pour remonter au ferry seront un vrai calvaire, on fait une pause dans le même resto qu'à l'aller, histoire de se détendre les muscles, puis on repart, faut passer le détroit ce soir, y'a pas l'choix y'a pas d'hôtel.
On fait la queue et on passe tout juste, il est plein comme un oeuf. 
Les vehicules sont serrés comme des moutons, en plus y'a une houle sympa, le ferry mets 1h au lieu de 30mn à l'aller.

On reprend la route avec le vent, il reste 30 km avant la pension, bien content d'y arriver sans encombre, un soupe et o dodo.
 340 km aujourdhui, mais ils comptent double.
12840 aux latines.

2 février,

Petit dej dans le resto de l'hôtel Pali Aike, puis on part sous une sorte de bruine, avant que le vent se lève, on passe ls deux frontière en moins d'une heure, c'est déjà la quatrième fois que nous importons les GS en argentine, et une chose est sûre il n'y a pas de fichier central, sinon ils n'auraient pas toute la carte grise à entrer sur l'ordi.
Le temps et froid, humide et venteux, exactement celui que l'on redoutait d'avoir en tere de feu, mais là, c'est le dernier jour.
Nous somme habillés comme des mille-feuilles, un t shirt, une autre manches longues, le golet chauffant, la polaire, le blouson et la combine de pluie, on arrive a supporter le froud, sauf aux pieds, car ils sont mouillés par les projections de la route.
On s'arrête prendre un café con media lunas a la station de Rio Gallegos, on en repart à midi, il faut toujours aussi moche et froid, environ 8°, ici sans soleil, ca pele grave, il reste environ 220 km à faire.
La pluie cesse environ 120km plus tard, et là sur le coté, les flamands roses attendaient eux aussi que ça se lève.


Enfin le temps se lève, les guanacos aussi, il faut faire gaffe quand ils traversent...

On arrive à 15h30 à notre loc, qui est super sympa, on se repose un peu et on va visiter le bled sur les coups de 17h.

Comandante Luis Piedra Buena est située sur le Rio Santa Cruz, qui donne son nom à la région et tient sa couleur turquoise des roches que le Perito Moreno a usées 400 km a l'ouest.


Le fleuve se jette ensuite dans l'océan.
Le soir on trouve un pub sympa qui nous prépare une demi truite saumonée avec une crème au citron et des patates, super bon.

On va au dodo, écraser nos 345 km du jour.
Total aux latines: 13185.
Et nos pneus, comme nous, malgré l'usure tiennent bon.







1 commentaire:

  1. Magnifique, quelle merveille. Bon repos à vous 🫣 bien mérité 💪💪

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