La cordillère des andes vue de la ruta 7

Retour à Buenos Aires

 21 février,


Debout à 6h pour le lever du soleil, mais il y a de la brume...les photos sont quand même sympas.



Les seuls autochtones vus en 1h de balade.

On attend 9 h que la boulangerie ouvre, on est pas pressés, on a que 220 km de prévus.
On quitte Aguas Dulces avec regrets, c'est vraiment un bel endroit, pis au revoir à l'océan. 
On prend la route vers l'ouest, c'est beau, des vaches des chevaux et des palmiers. 

Au bout de 50 kilometres, on commence à comprendre le réseau routier uruguayen: toutes les routes goudronnées mènent à Montevideo, les autres c'est de la piste. Un peu comme une toile d'araignée, tout ce qui va au centre est goudronné, les parallèles, en piste.
Donc comme on veut couper à travers le pays, ben c'est piste, ou pire, route dégradée ou en travaux. 

Du coup, sur les 220 prévus, on fait 150 de piste, et c'est pas si facile avec les pneus usés que l'on a, ils ne sont plus du tout directionnels, et dans la sablette, vont un peu où ils veulent.

On arrive à José Batlle y Ordóñez, collé à un autre village presque abandonné: Nico Perez.
Le centre de l'Uruguay, c'est un peu comme le sud du Brésil, y'a plus de vaches que d'habitants.
On trouve un hôtel, qui faisait restaurant avant, mais plus maintenant, c'est le seul, mais il n'y a pas de réceptionniste, la supérette en face nous propose de l'appeler, elle arrive 5 minutes plus tard.
 On ne peu pas payer par carte, heureusement la banque est en face, ce sera pareil au resto ensuite, c'est bizarre ce pays, tu as une remise jusque 20% quand tu payes par carte, et ici ils n'en veulent pas, le black prime.

Ça fait un bail qu'il ne passe plus, dans toute l'Amérique latine c'est pareil, ils ont abandonné le train.
On a fait 235 km, du coup soit 16 697 en tout, normal que les pneus soient usés!

22 février,

Levés de bonne heure, après un petit déj chilien, décidément, le service c'est pas le fort des Uruguayens, on décolle à 9 h 76.
On passe à la pompe, non seulement il est à 1€ 90 le litre, mais en plus il faut des espèces, on claque ce qu'il nous reste, et on repasse à la banque chercher des "efectivos". 
On s'arrête pour la photo souvenir de Nico Perez.

On enquille la ruta 7 direction Montevideo, il est encore 9 h 76, j'adore cette horloge!
Du coup on a décidé d'allonger un peu l'étape pour s'assurer de ne pas faire encore 150 km de piste, on a plus droit à l'erreur, il faut que nous soyons le 26 à Buenos Aires.
La route est belle, enfin le paysage car il y a des trous partout, parfois on se croirait sur le plateau milvaches.

D'autres fois, les forêts d'eucalyptus sont ravagées par des coupes franches.

Après le sud, on oblique vers l'ouest direction Florida, puis vers le nord pour Durazno.
En y montant, des fermes usines et une voie ferrée toute neuve indiquant une production de viande de boeuf intensive, la principale activité du pays avec le bois d'eucalyptus et le tourisme.
On arrive à Trinidad vers 13h78, on prend un sandwich à la station le temps de prendre rdv avec notre gite.
Puis on visite le centre de cette ville carrée pour trouver une superette.



Puis les 2 papys rentent à l'HEPAD siroter leur bière devant youtube jouant du sting.
Et pendant  que je redige le blog, lapin se fout ma gueule!
A 20 h on rejoint le restaurant repéré pendant notre escapade, ce sera brochette de boeuf et patates à la crème, presque un gratin dauphinois.

270 kilomètres qui nous feront passer les 17 000 demain, avec 16  957.

23 février,

On traine un peu, moins de 200 km prévus pour aller jusque Mercedes.
On prend la ruta 3 histoire de pas y aller direct et de passer voir un grand lac de rétention au nord.


Puis la route traverse en deux fois la retenue, et on prend à gauche pour redescendre vers Mercedes, elle passe sur le barrage et l'usine hydroélectrique.

La retenue est immense et le débit de l'usine très important si l'on en juge au débit du rio negro qui en sort.


On arrive à Mercedes vers 13 h, on mange un morceau au bord du rio negro, justement.
Puis on va chercher notre meublé à 7 km d'ici.
En pleine campagne, on va etre au calme, au loin, les eucalyptus poussent tel des cotons tige.

Après la sieste et le maté, on va visiter le centre et on traine jusque 20h, ouverture des restos, du coup on reste manger dans la brasserie de la place.





Voilà il nous reste une semaine avant l'avion, mais on a encore des choses à faire.

Une journée de 195 km soit 17 152 en tout.

24 février,

On quitte notre maisonnette à 9h78, direction Mercedes, puis la frontière, qui est à peine à 30 km.
On commence à avoir l'habitude cela fait la onzième du voyage, le plus dur c'est de leur expliquer où trouver ce qu'ils cherchent sur la carte grise pour l'importation provisoire.
Ici, c'est top, on fait tout en une seule fois l'émigration et la douane, entrée et sortie, trop facile! Ils pourraient l'appliquer partout.
Du coup à 11h72, on est a la première station Puma pour faire le plein à 90 cents le litre au lieu de 1,90, et prendre café et media luna pour 1,38 chacun au lieu de 8 à Punta del este. l'Uruguay c'est vraiment trop cher pour ce que c'est!

À 13h, on s'arrête dans une Parilla, on commande une côte de porc chacun (en fait on aura 2 chacun, c'est la portion normale) avec salade, frites et 2 bieres: 11 euros, le prix d'un sandwich bière en uruguay.
Bref on est content de retrouver l'Argentine, c'est sans conteste le pays le plus agréable de l'Amérique Latine.
Puis, on descend la ruta 12, jusqu'à l'embranchement de la ruta 46, qui fini en piste 3 kilomètres avant Villa Paranacito, le bout de la piste au bord du Rio éponyme.



On trouve notre hôtel facile, mais pour trouver l'hôtelier ça a été plus difficile.
On prend les clefs vers 15h71, et après la sieste on va dans la piscine pour parfaire notre bronzage.

En fin d'après midi, et donc pour l'ouverture des boutiques, nous faisons le tour du village, espérant aussi trouver un resto pour ce soir.

Après avoir parcouru presque toutes les ruelles, goudronnées ou non, le soleil se couche, et les mosquitos se lèvent.

Heureusement, en attendant le taulier vers 15h, un locataire argentin nous avait donné le code wifi, et une bombe d' anti moustique, on aurait du se douter de quelque chose....
Du coup, on renonce à manger au resto au bord de l'eau qui est en train d'ouvrir, car même si il nous piquent pas on en a toujours qui tournent autour de soit, et c'est stressant, d'autant qu'ils sont assez balèzes. On rentre avec des sandwich, du coup.

205 km qui viennent faire un total de 17 357 km.

25 février,

Aujourd'hui repos à Villa Paramoskito.
Repos, courses, piscine, maté, repas, sieste, bière, balade, recherche pizzeria, apero-pizza....dodo. 

La pluie s'installe et commence à remplir la piscine.

On va attendre la pizza devant la maison-restaurant.
On est pas les seuls à attendre...

26 février,

Ce matin il pleut mais pas comme prévu, ce devait être modéré et les orages de la nuit on fait sauter la Wifi...
Du coup la piscine déborde !

On décide d'y aller sous la pluie, de peur que la piste soit completement inondée.
Cela se passe bien, mais à 30 km/h, une fois arrivés sur le goudron, même avec des flaques et des nids de poule, on est soulagés, et déjà trempés.
On fait une pause à la première station, il nous reste 100 km, mais la pluie se calme un peu.
On fini le reste de notre dernier voyage en GS avec une pluie fine.
Nous retrouvons la maison de gustavo sans GPS, et il nous attends dans le garage avec la table sur laquelle trône une bouteille de champagne et 4 flûtes !


Mise en scène avec les drapeaux....



Fabian nous rejoint après le super repas concocté par Gustavo, boeuf à la tomate et spaghettis, et nous partons les 4 pour officialiser la vente des motos chez une sorte de notaire.
Pour une raison inconnue, le notaire ne veut pas officialiser la signature car nous sommes français, ils en trouvent un autre mais ce sera pour le 28 au matin.
En attendant, Fabian va chercher sa gilera 650, avec le même moteur Rotax que les GS et nous propose de l'essayer.


Ça tire court, au point que l'on se demande si c'est le même moteur, et on est sur les bras comme sur une Aprilia ou une Ducati.
Bon allez maintenant faut se coucher tôt, demain le uber vient nous chercher à 5h30....
Il etait temps d'arriver!


210 km aujourd'hui pour un total final latin de 17 567 km.

2 commentaires:

  1. Très agréable lecture... A toute pour les photos mais même sans c'est toujours agréable

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