21 janvier,
On part à 9h71( mon afficheur commence à faiblir) après not petit dej maison, aujourd'hui, étape de 435 km, en effet c'est tellement désertique qu'il n'y a rien avant. Nous devons d'abord remonter à Esquel pour retrouver la ruta 40 au kilomètre 1800, puis nous piquons plein sud à traver la pampa, ici, il n'y a pratiquement plus de végétation, et presque pas d'habitations. Il n'y a que des chevaux de temps en temps....ou des flamands roses qui font halte dans un petit etang
Vers 200km, nous trouvons Gobernador Costa, où nous faisons une pause essence et café, on en profite pour enlever une couche, on est passés de 12 à 25 degrés.
Et on reprend la ligne droite. Pour nous occuper, de temps en temps, la route devient piste, tellement elle est dégradée par des nids de poule de 50m à 1,5 m, et c'est pas facile de tous les éviter, sauf en roulant à 30 km/h.
Une petite pause Méca sur la GS bianca, un tendeur de chaine qui se devisse, on en profite pour enlever une autre couche, il fait un bon 30 à l'ombre, mais y'en à pas!
On croise des nandous, séance photo, mais ils se berrent en courant.
A 59km du but, il y a comme un oasis de verdure au bord d'un rivière, on se croirait au Maroc, sans les palmiers.
On arrive enfin à Rio Mayo capitale de la cavalerie, d'ailleurs on est dimanche et il y a un concours qui vient de se finir.
On boit un coup dans un bar, où les clients chantent en buvant une mousse, puis on va faire une sieste, il est 17h.
On ressort à la fraîche, comme les autochtones, on trouve un ptit resto grillades, et on se couche vers 23h30, bilan 9657 km sur les routes latines.
22 janvier,
On se lève doucement en etudiant la carte...
Objectif Perito Moreno, la ville, pas le glacier, y'a au moins 500km d'écart.
On et obligé de faire une étape courte, car sinon, on doit frôler les 500km d'une traite, et on a pas envie, ici la route est difficile avec le vent et la chaleur.
On fait une queue d'une heure car il n'y a qu'une seule des deux pompes ouverte ce matin, et ici, le plein d'une voiture, c'est 5 mn, et au moins autant pour le règlement par qr code, bref, 10 voitures plus tard c'est notre tour. On enquille direct la grande cote à la sortie de Rio Mayo qui nous fait monter sur le plateau andin.
Au bout de 30km de ligne parfaitement droite, on est dans la troisième dimension, partout ou tu regardes, c'est plat à l'infini, pas un arbuste de plus de 30cm, la route au loin paraît liquide, tu perçois même la courbure de la terre!
Encore 50km et on aperçoit au loin la cordillère sur la droite.En rentrant, après avoir fait le plein pour demain, nous nous apercevons que sur la GS bianca, il manque une vis de fixation du crash bar droit, ce ne serait pas grave, si elle fixait pas aussi le moteur ! On retourne au garage qui nous a filé de la graisse pour les chaînes une heure plus tôt, il nous dégotte une vis de culasse qui fait la maille et hop, il nous reste à aller chez la coiffeuse que nous avons repérée à 14h, elle doit être ouverte.
On conclu cette journée avec une truite saumonée du lac, et une petite mousse au bar de l'hôtel.
23 janvier,
Petit dej un peu chilien à l'hôtel ce matin, jus synthétique, lait senteur eau, et café sans goût.
Mais ça le mérite d'être sur place.
On décolle à 10h environ, et des la sortie du bourg, le tempo est donné, vent fort latéral!
On fait les 125 premiers kilometres en penchant la moto droite, on va finir par user les pneus que d'un côté!
Mais le paysage est splendide, il faut juste éviter les lamas qui traversent à une allure de sénateurs.
On s'arrête prendre un café et de l'essence à Bajo Caracoles, le nom est plus long que le village, mais le commerce fonctionne, y'a plus rien sur 220km après.
On reprend la route avec encore plus de vent, jusqu'au point des 10 000 km, soit 173 pour notre journée.
Les paysages sont fantastiques, on arrive ensuite sur le lago Argentino, dont nous devons faire le tour pour rallier El Calafate.
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