La cordillère des andes vue de la ruta 7

En route vers le pacifique

 11 janvier,

On a du mal à y aller, mais il le faut bien, encore quelques photos et on y va.



À 10h on lève le camps, Gustavo nous a assuré qu'il ferait beau juste après la coline, et effectivement, 150 kilometres plus loin, après avoir gravit plus de 2500m de dénivelé il fait beau et chaud à Mina Clavero!


On y prend un café con leche, et une media luna.

Puis on attaque une belle ligne droite entrecoupée d'au moins 6 virages avant la pause où nous dégustons les anpanados que Gustavo nous a donné avant de partir, avec une mousse.



On repart direction San Luis, après avoir reservé dans une pension. Encore des lignes droites, puis un peu de relief avant d'arriver dans un joli décor dans une ville très sympa. Notre Hôte, lui aussi très sympa nous conseille un resto, et effectivement c'est top!




On y mange un pave de boeuf avec frites et salade mixte, avec un malbek"fond de cave" tres bon aussi 
Voila dodo, apres 415 km qui nous portent à 6546 km de Cayenne.

12 janvier,

On quitte notre gîte après un tidej en terrasse.
On sort de la ville avec un peu de mal, en fait il y a si peu de panneaux qu'il faut consulter le GPS régulièrement. On s'arrête pour boire un coup au 100 premiers kilomètres, et là, la GS bianca veut plus démarrer. Comme il fait deja chaud, on decide de réparer plus loin, à la prochaine station, et on la démarre à la poussette. Déjà hier elle nous avait fait un coup de calgon en recrachant une partie de l'huile neuve qu'on lui avait donné lors de la vidange, et on avait du démonter en plein soleil.


On reprend là ligne droite de 200 km en guettant la prochaine station, lapin me fait signe qu'il est sur la réserve, mais nous n'avons d'autre choix que d'avancer et d'atteindre la prochaine pompe.
Il fera quand même 105 km avant de tomber en panne sèche , bel exploit! Nous avions constaté que la mienne consommait au moins 2 à 3 litres de moins sur un un plein de 16 litres, soit environ 0,5 litre aux 100/km. Un rapide calcul nous decide, je continue jusque la prochaine pompe et je reviens avec du jaja. Je laisse lapin griller au soleil pensant revenir dans une heure.
32 km après je trouve la pompe, mais y'a la queue, ils n'ont pas de bidon, enfin si le pompiste m'en trouve un, mais il est juste un peu fendu.
Je vais dans une supérette ouverte, car il est midi, je trouve une bonbonne d'eau de 6 litres, je fais la queue pour le payer, je la vide et je retourne à la station, ou je fais la queue pour pour la remplir, bilan 45 mn et je sais que mon lapin grille au soleil pendant ce temps. Je fixe comme je peux la bombonne sur ma selle, elle est ronde, ça va super à fixer. Je le referais 3 fois sur les 32 km retour! En sortant du bled, un panneau m'indique qu'il n'y a pas de pompe sur 260 km, si ils avaient mis le même l'autre coté...Bref je reviens 2h après, mais il est juste un peu chaud, pas sec le lapin.
Maintenant faut démarrer la brêle, bien sur pas de descente pour nous y aider c'est plat sur 260 km au 3eme essais elle réamorce, je force tant en la poussant que lorsqu'elle part, je me mange le goudron avec le menton.
On arrive enfin à la station, mais ils ne donnent plus d'essence le temps que le camion citerne se vide dans les cuves. Nous patientons 1h devant des sandwichs et une bouteille se schweppes.
On en profite aussi pour rechercher l'origine de la panne de demarreur, ce doit etre le relais.ça va pas etre facile à trouver.
On pousse 2 fois pour démarrer, et go, il reste 180 km et l'orage se prepare. On tourne un peu autour, on fini par aller droit dedans, on met la veste de pluie au cas ou, et bravo, car on se prend à nouveau un orage avec des grêlons de 8 mm au moins, on atteint sous la fin de l'orage enfin les contreforts de la cordillère, on monte sur un plateau qu'on ne quittera pas à environ 1500 m on y croise une saline puis plus loin, avec vue sur la cordillère on traverse un champ de pétrole avec ses pumpjack en activité.


On passe el Sosneados sans même le voir tellement c'est petit et on pousse jusque Malargue, il est temps car il est 19h30.
On trouve une creche bon marché, un ptit resto qui fait de bonnes lasagnes et o dodo.
Il doit faire froid l'hiver, elle a encore son anorak!

J'ai 557 km au compteur journalier, si j'enlève les 64 pour aller checher l'essence, on accroche les 7000km avec 7039 au total.

13 janvier,
Après avoir regardé le relais hier pour en chercher un ce matin, je fais une seance photo avant d'aller dejeuner. Lapin, au hazard appuye sur le bouton, et là, miracle le relais fonctionne!
La GS bianca nous fête notre premier mois de voyage par un feulement sympathique.
Du coup on va prendre le tidel à la station et de quoi faire pic nic.
Bon, c'était trop facile, la GS a démarré qu'une fois, le faux contact a encore sévit, il faut s'y mettre vraiment, on redémonte, on trouve la cosse qui est dessertie, on emprunte une pince à la station, et basta, le temps de faire le plein, il est 11h, mais on est débarrassés du problème.
On repart sur la ruta 40, celle qu'on avait laissée à 4000 km d'Ushuaia et reprise  hier à 3000km.
Ce ne sera pas long, on laisse à 2700 pour suivre le rio grande direction le chili.

Il y a un vent à décorner les boeufs, et on sait pas encore que c'est pour toute la journée! On suit le rio et c'est vraiment très beau, mais difficile, la nuque en prend comme si on était à 200km/h.

 
On prend un café à Bardas Blancas, à 150 m de la frontière Argentine, que l'on passe en une demie heure et à 38 km de son homologue chilienne. Entre Temps on fait notre picnic au bord du rio.

On arrive à  la douane chilienne en roulant dans des paysages grandioses enneigés partiellement, ça se passe bien mais ils veulent fouiller les bagages 3/4 d'h environ en tout, c'est cool.



Et on continue à affronter le vent, mais cette fois ci en descente, mais toujours de face.




 Enfin on arrive dans la plaine, non loin de Talca, le vent se calme enfin, il nous reste à trouver un hôtel, ça se passe vite, mais ce ne sont plus les prix argentins.
On trouvera difficilement un bon resto ou nous mangeons un carpaccio de saumon avec un petit vin blanc très bon.

Les 315 km du jour nous portent à un total de 7354.

14 janvier,
 
On quitte l'hôtel sans regret, cher et avec un tidej digne d'un formule 1. Pas grave on prendra un café plus tard... On passe San Javier, et on en profite pour corriger le panneau.

Ensuite on attaque les reliefs, la rute los conquistadores est sympa, mais les paysages ressemblent à ceux des landes, ce ne sont que plantation de pins et coupes franches sur 150km, on quitte au loin la cordillère.
On s'arrête dans un ptit resto à Quirihue, la patronne nous prepare une sorte de burger, avec poulet et avocat, c'est pas mal, on a enfin droit à notre café...en poudre.
On continue jusque Tomé, au bord du pacifique, et on est très loin de ce que sont les plages européennes, c'est le bordel, sale, des ptites guinguettes genre bidonville tout le long de la plage, et les prix presque francais!


On bois un jus de melon, très bon.
Puis on repart jusque Concepción, port industriel qui défigure la côte et grande ville peu ragoûtante, on y trouve notre hôtel, qui serait fermé en france, au prix d'un BB hotel. Le chili, c'est cher pour ce que c'est! On trouve un resto peruvien, le seul ouvert qui n'est pas un fast food, ils nous servent un saumon poêlé avec sauce mariscos, composée de calamar, noix de st jacques, moules..., on part à la fermeture, 20h30.
On se couche, et dodo à la tombée de la nuit, le jour de repos de demain n'est pas de trop!





On ajoute 258 km ça nous donne 7612 de total aux latines.






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