Le chili, le centre.

 15 janvier,

Reveil après 10h de sommeil, on a pas vu le soleil se coucher et on s'est levé apres lui, il bosse plus que nous.

Tidej, comment dire...cafe en poudre, lait en poudre, jus pas de fruit, un orange, genre tang degueu, un rouge, ce doit être du jus de tagada. Pain de mie au sucre, jambon de mine craft, yahourt vanille, croisement entre une danette et un fromage blanc, bref, le paradis des diabétiques! On coure chercher des brousoufs, nos 200.000 ont fondu en 2 jours, on trouve le cambió au fond d'une galerie marchande, et on va prendre un café sur la place.

Puis on va visiter Caleta Tumbes, petit port de pêche, en haut de la presqu'île de Talcahuano.

On déguste des darnes de congre, avec des vraies patates vapeur et des crudités qui ont du goût.

On retourne en ville dans une pension, où on trouve un hôte sympa, nous expliquant qu'il reçoit 55% de francais, mais peu en moto. Un allemand quitte justement la pension, il part en Patagonie avec une voge 300 achetée à Santiago.

On s'installe et on part faire des courses pour ce soir et le tidej da mañana.

On fini saucisson et fromage argentin avec pain aux céréales avec un ptit blanc vionay. 

Puis on file à l'océan faire des photos du coucher de soleil.

On rentre à la pension se faire une tisane de coca.

Fin de notre journée de repos, on a fait à peine une centaine de kilomètres ça fait 7804 km.

16 janvier.

Petit dej rapide , chargement des mobs, embrassade du taulier, à 9h on est sur la route, on attaque la route 146, droit à l'est , puis la 5 vers le sud, ce sont deux autopistas, donc 2x2 voies, mais pas dans nos critères autoroutiers francais, par contre, c'est payant, ça ils l'ont bien compris., en plus pour changer, vent de face, et paysages bof, à part, par moment une vue sur les volcans de la cordillère.

On s'arrête faire un pissou, et là on trouve un truc étrange.

Dans les toilettes tout est sous clés !!!

Déjà on avait remarqué que le chilien a une notion de la propriété prononcée, au point que quand il élève des pins, il met une cloture autour pour pas qu'ils s'évadent, que leur maison ressemblent à des prisons, idem pour leurs quartiers résidentiels, mais protéger un distributeur de savon à ce point???

On fait une pause essence et café, la aussi tout un folklore, je me retrouve avec deux café latte mediums de 0,50cl, on se croirait aux states!

Ils ont les mêmes caisses, ils font tous 25kg mini de trop, et boivent des cocas de 1 litre à 10 h en mangeant un burger.

On continue jusque Freire, où on trouve un resto qui nous sert des tripes à la tomate, que l'on croirait préparées chez nous.

Puis on prend une petite route pour rejoindre Villarrica, éponyme du volcan encore en activité qui la surplombe, en passant par Nancul, dont nous ignorons le nom des villageois.

Dès installé dans notre chambre d'hôte, nous fonçons faire des photos du volcan.

Voila, journée de 395 km quand même, ça fait 8199 km aux latines. 

17 janvier,

Frais et dispos, après notre petit dej de chez Monsanto, (franchement, les chiliens mangent que du synthétique), on attaque la route 199 qui longe le lac de Villarrica et menne à la frontière Argentine.

Les paysages sont superbes, vue sur le volcan Rukapillan, oui, il a deux nom, à chaque contour de coline. On prend un café dans le dernier village avant la frontière, servit dans des tasses thermos.

On reprend la route, stoppés à quinze kilomètres de la frontière par un charmant jeune homme qui tient la barrière, la route est fermée car des arbres sont tombés dessus, la frontière ne réouvrira que demain à 8h, super, nous etions en avance, il est 11h.

On regarde la carte, la frontière plus bas, c'est dans 300km, on est obligés soir d'attendre sur place jusqu'à demain, soit de retourner à Villarrica, pour prendre la route des 7 lacs qui nous semble intéressante.

Va pour la seconde soluce, on retourne à notre resto terrasse sur le lac d'hier soir, on y prend un sandwich et une bière, la wifi, on réserve un gite pour ce soir à los lagos.

On trouve un cambio, car on va etre juste,vu qu'on rete au chili du coup, le plein, et à 15h, gaz!

Et on est pas déçus, la tournée des lacs sur 135 km, avec la vue sur le volcan sur tous les angles, c'est trop beau.

On se fait prendre en photo devant le lac Calafquén.

Puis au bout du lac Pullingue, on a aussi une belle vur sur le volcan.

Puis on suit un canal dont l'eau est vert émeraude, il va alimenter une usine hydroélectrique..

Nous poussons jusque Panguipulli, au bord du lac éponyme, ou on voit une dernière fois notre volcan du jour.

Du coup, vraiment une belle journée pour motard, les routes etaient superbes et les paysages somptueux, 325 km de bonheur, qui nous mènent à 8524 km.