La cordillère des andes vue de la ruta 7

A nous l'Argentine

 4 janvier

Petit dej dans la chambre à 8h, puis on charge les mobs et on dit au revoir a l'hôtelier.

À 9h, on part, à 9h45 on trouve l'autre bout de la ville et on attaque la plaine d'au moin 50km, sans voir âme qui vive.


On y croise que des lamas et la voie ferrée sur laquelle on a jamais vu un train.

Puis on attaque la montagne, c'est juste très beau, des paysages genre western avec des cactus, puis des plaines avec des lamas, tout ça jusque midi , on fait une pause a Tupiza.



On y mange une soupe et une tortilla au poulet.

On repart avant l'orage et on monte jusque 4200m histoire de voir si les mobs y arrivent, mais c'est juste, il va falloir changer les filtres à air, ils doivent avoir les stigmates de la piste.


On court devant et entre les orages et on arrive secs à Villazón vers les 15h30.

On trouve un hotel, puis on retourne au lavage des mobs, elle vont perdre au moins 5 kilos de boue du salar qui ne partent pas.

Ils s'y mettent à plusieurs, le boss nous demande 40, mais vu le taf je lui laisse 50Bob, ça doit faire 6€50.
Pendant ce temps l'orage est passé et on pourri les mobs en retournant à l'hôtel. Nous allons visiter à pieds le centre ville et en profitons pour changer des euros en pesos argentins et chiliens, nous changerons donc 300 en 265 000 Argentins et 194 000 Chiliens, de quoi jouer au Monopoly.



Le plus gros billet argentin c'est 2000, 10 000 pour le chilien!
Là dessus on va manger une pizza et o dodo.
Les 295 km du jours nous portent le total à 4512 km.

5 janvier,

Douche chaude et même eau chaude au lavabo ce matin!

Petit dej à 7h30 dans la salle de réception.

On charge et on va claquer nos derniers bob a la station essence, puis go vers la douane. On en profite pour modifier la plaque de la GS blanche, car on c'est aperçu hier au lavage que l'imprimeur avait mit DE au lieu de QE, petite modif au scotch americain.

On suit un camion argentin et les douaniers nous stoppent, il faut passer au bureau de l'immigration, mais la queue fait au moins 200 metres au millieu des boutiques!

A 9h35 on s'y installe, une faune s'agite au millieu de cette queue, des vendeurs à la sauvette des chauffeurs de taxis, des placiers dans les bus, des mendiants, etc etc.



A 11h45, on arrive enfin au bureau de l'immigration, un flic protège la porte, il est habillé comme si y'avait la guerre, lachrymo et gants de combat, il demande nos passeports, pourquoi on a pas de visa d'entrée, je lui explique qu'à San Mathias il n'y avait personne à la douane...ça se complique. Je lit son patronyme sur son costume: E-TICON!!
J'essaye de pas partir en fou-rire, il m'explique que pour 390 bob par personne ça peut s'arranger, putain, on a tout changé hier, faut y retourner, mais c'est bon, il nous fera repasser devant les autres, pas si TICON que ca, en fait.
On change 100 euros, on retourne au bureau, le gars tamponne le passeport, c'est ok on peut passer en Argentine, enfin presque, un gars nous fait payer un papelard 5 bob chacun pour inscrire nos nom et numero de plaque, le "Q" de lapin passe bien, en se trompant, il oublie les deux premières lettres, je lui fait corriger, de plus il se trompe dans la date, il met décembre au lieu de janvier, mais ça je le vois pas.
On avance les mobs sur le pont frontière, derrière deux bus, ça va etre être encore un peu long.
Du coup on va claquer nos derniers bob, des écouteurs et un beau sac, et deux jus d'oranges frais.
Sur le pont ça bouge, il nous faut passer au bureau immigration Argentine, encore une queue, mais sous le soleil de midi à 3500 d'altitude, 45mn plus tard, on passe, mais ya un problème, et oui, on a passé les motos le 5 décembre, faut juste expliquer que son collègue bolivien c'est gourré, du coup le mec en oublie de tamponner notre passeport, il le fait sur un autre document, mais ça on le verra ce soir.




Il ne reste plus qu'à dédouaner les motos, on arrive au guichet, la personne met 10mn à lire la carte grise, faut lui expliquer nos noms adresse marque de la mob, année de mise en circulation, numéro de serie, immat'.....une fois fait c'est sa pose, c'est une autre qui prend le relais et ma carte grise, re-belotte!
Maintenant on avance les mobs de 10m, pas de chance on est pas à l'ombre...le gars nous explique qu'il faut scanner les bagages, on demonte tout et hop, au scan, on remonte tout, un autre gars nous fait avancer à l'ombre, il nous explique qu'il faut scanner les bagages! On lui dit que c'est déjà fait, il va voir au scan, mais l'équipe a changé, faut recommencer...GRRRR
Il est 13h45, on passe enfin la dernière barrière, on s'arrête au stop ou un fille en costume douanier discute, au bout de 5mn elle nous demande pourquoi on est arrêtés au stop, on a du rencontrer tous les incompétents de Bolivie et Argentine reunis!!
De plus on avance d'une heure, à 15h on décolle de La Quiaca.
Il nous reste 290km à faire pour rallier notre hôtel au centre ville de San Salvador de Jujuy.
Cela nois fait perdre 2000m d'altitude, et les paysages sont magnifiques, bien qu bien arrises par les orages 



On fait le plein sur la route, 18900 pesos!
Il faut diviser par 1000 presque pour avoir la valeur euros, les billets filent vite.
Nous arrivons vers 19h à l'hôtel, le temps de traverser le magnifique parc animé, rempli de joie de vivre et d'enfants joueurs, on revient a la civilisation, la bolivie est si triste,pauvre et fliquée, elle n'a que ses paysages pour elle!


On mange un burger, certe plus cher qu'en Bolivie, mais celui ci a du goût!
On va o dodo après une rude journée, totalisant 4802 km aux latines. 




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