La cordillère des andes vue de la ruta 7

Le Brésil, le retour.

 16 décembre,

à 8h pétantes on est prets, contact, ah ben non, la GS d'Alain veut pas!


On cherche un peu, on tripote les fils et on retrouve notre vieille épissure de 2019 ( voir les balkans2), elle tenu 4ans!

Aidés de Jacques et Carmen, et les outils, on repare et hop , à 9h30, départ réel.

On part direction le Brésil, accompagnés par Jacques jusque Regina, sous une pluie tropicale., des qu'on le quitte la pluie s'arrête ce serait lui qui nous porte la pouasse?

On pousse à st georges de l'oyapoque, où on prend un petit dej. de 13h sous la musique assourdissant de Noël.

Puis on va au pont frontière, fermé de 12à14h, et un passe les premiers de l' après midi.

A Oyapoque, on cherche un bureau de change, mais y'en a pas, les banques sont fermées car on est samedi apres midi, il faut donc tirer au DAB, bien sur ma VISA PREMIER Internationale n'est pas valide, Alain y arrive avec la sienne, sauvés, reste plus qu'a trouver une station, où , là ma carte fonctionne.

On reprends la route vers 15h, on arrive à Calçoene vers 17h30 apres 448km dont 125 de piste.


Petit resto apres avoir trouvé une pousada presque propre.


17 décembre,

Départ à 8h30, après chargement des mobs, ça va mieux qu'il y a 9ans!

250km plus tard, on fait etape a Ferreira Gomes.

Apres Ferreira Gomes on continue direction Macapa, enfin plutôt Santana où se situe le débarcadère pour Santarém.

Nous nous faisons rincer abondamment sur la fin du parcours, puis apres 380km, nous entrons dans Santana où visiblement ils y prépare une fête.

Nous devons faire plusieurs detours pour trouver le port. Sur place, un gars nous interpelle, et nous explique que le bateau part demain à 18h.

Nous repartons vers le nord ou j’avais vu un motel qui ne me paraissait pas trop crade, on y arrive 10km plus tard. Ambiance étrange, il y a un garage par chambre, on met un ptit moment avant de rassembler les indices qui nous mènent à la conclusion que c’est un hôtel de passe.



Mais elle nous annonce le tarif, et c’est guère plus cher pour la nuit complète que la pousada de la veille, et puis on est pas obligés de consommer!

Une fois douchés et changés, nous retournons à la fiesta ou visiblement ils fête par avance Jésus, pour nous préparer à Noël, il y a des podium partout qui diffusent une musique assourdissante dans une cacophonie faite des mélanges de tous les styles, un defilé passe, orchestré genre carnaval, avec des tambours frappés si fort que l’on en entend plus la musique diffusé sur le char qui les accompagne. Mais l’ambiance est super, ils savent faire la fête!


On y boit aux buvettes, mange dans dans un guinguette, et retourne dans notre bouge.

On aura fait en tout à peine 400km, ajouté aux précédents le total est de 848.


18 décembre


On a du temps, on va sur Macapa voir le “marco zero” monument au centre ville à l’emplacement de la ligne de l’équateur histoire de jouer les touristes en prenant la photo “j’ai un pied dans chaque hémisphère”, puis on retourne au quai prendre les billets de bateau, non s’en s’arrêter dans une panaderia prendre un tidej à base de pains brioché accompagné d’une guarana.




On boit un coup dans une guinguette pour avoir la wifi et chercher un DAB pas trop loin. On se déplace dans Santana à pieds, écrasés par le soleil nous rappelant nos promenades en forêt il y à 9 ans, sous l’équateur y’a pas à dire, il fait chaud! On trouve une banque, on a deja du mal à y entrer car pour une raison que j’ignore, le tourniquet se bloque si tu poses pas ton tel dans un emplacement prévu à cet effet, pour le récupérer juste après.

Bien sur le DAB veux rien savoir, un conseiller, via le traducteur nous explique que ma visa premier ne marche pas car j’ai juste oublié de la débloquer, sauf que c’est fait, il me dit aussi que je peux changer mes euros à Macapa, puis nous retournons au DAB avec celle d’Alain qui nous a permis de retirer des Reals à Oyapoque, mais ici pas possible. Le conseiller revient et nous dit que ces DAB ne sont pas internationaux, qu’il faut trouver un distributeur banco 24H, généralement dans des pharmacies, on revient sur nos pas, car on a vu une, tout à l’heure, mais pas de DAB dans celle-ci, en fait, devant le guichet du bateau, il y en une avec un distrib banco 24H, où ma carte fonctionne bien sûr. C’est pas simple de trouver du fric au Brésil, mais on le savait.

Après un ptit repas brésilien, saucisse,riz, pâtes, manioc et patates, on va se reposer sur un banc pour tuer les 2 heures avant l’embarquement.





Qui du coup vont durer 3h; le temps de charger on part à 19h10 au lieu des 18 prévues.

Nou nous installons à la lanchonete pres avoir accroché nos hamacs et nous nous faisons quelques tipunch avec les citons verts et la cachassa achetés à Santana, on se couche vers 23h,


19 décembre


Réveil à 6h00, quel plaisir le lever du jour sur l’amazone, les paysages dignes des reportages qui nous font tant rêver… quelle chance on a!





Petit dej à base de fruits, café, sandwich et yahourt préparé par l’équipage.

Après le repas de midi, du même genre que la veille, à part la saucisse remplacée par du poulet,nous faisons halte à Almerim, histoire de décharger une grande partie de la cale

du bateau.



La nuit tombe ensuite, on fini nos citrons, et la cachassa, puis on va se coucher, reveillés à la fois par les arrêts plus ou moins longs dans des ports, des accostages d'autres bateaux pour échange de marchandises ou passagers.

Vers 3h du mat, la shuva nous reveille, les hamacs sont trempés, le temps de tirer les bâches de protection du bateau, les chaussures aussi; l'orage secoue le bateau assez fort et le hamacs balancent, on se mare bien, mais pas tout le monde!

J'échange avec Jesus notre position, il me dit qu'il reste au moins 10h pour Santarém, patience.....




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